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Réduire l’émission de GES par la gestion des matières résiduelles

Réduire l’émission de GES par la gestion des matières résiduelles

Avez-vous vu les conclusions du dernier rapport du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC)? Elles sont sans équivoque quant à l’influence des activités humaines sur l’augmentation des concentrations de gaz à effet de serre (GES).
En 2018, le secteur du transport était celui qui produisait le plus d’émission de GES au Québec. Même s’il est incontournable d’agir dans ce domaine, d’autres secteurs contribuent aux émissions, notamment celui des déchets!

Saviez-vous que la majorité des émissions reliées aux déchets est la conséquence de l’enfouissement de ceux-ci? Le captage et l’incinération des biogaz dans plusieurs sites d’enfouissement ont permis de réduire les émissions au fil du temps. Les biogaz proviennent en grande partie de la décomposition de la matière organique. On comprend donc la portée des petits gestes que l’on pose dans notre quotidien!

Voulez-vous un exemple concret? Lorsque vous déposez vos matières organiques dans le bac brun, elles sont traitées sur une plate-forme de compostage. La matière s’y décompose en présence d’oxygène, produisant du CO2. Cependant, dans un site d’enfouissement, les matières organiques se décomposent sans oxygène. Ce procédé produit alors du méthane, un gaz à effet de serre 25 fois plus puissant que le CO2. En utilisant notre bac brun, nous limitons concrètement nos émissions de GES!
La pratique du compostage domestique, de l’herbicyclage et du feuillicyclage permet quant à elle de traiter les matières directement chez soi et de diminuer l’impact des opérations de collecte.

Saviez-vous que la fabrication et le transport de nos biens de consommation produisent aussi des GES? La réduction à la source et le réemploi permettent, là encore, de diminuer nos émissions. L’emploi de sacs réutilisables, l’achat en vrac, la prolongation de la durée de vie de nos appareils et le magasinage dans les friperies, les magasins d’occasion ou les ventes de garage sont d’autres gestes concrets que l’on peut faire au quotidien.

Bien sûr, l’utilisation du transport en commun, du transport actif ou de la voiture électrique aura un impact plus grand, mais on le dit souvent… chaque petit geste compte!